Une certaine Madame Lamouette, non-blogueuse de son état, a souhaité nous faire part
de ses pérégrinations en Arménie. Voyons ce qu’elle
nous dit…
Selon la Bible, l’Arche de Noé s’échoua au sommet du mont Ararat. Le petit-fils de Noé, Hayk, donna son nom au pays :
Hayastan.
Ses descendants, les Arméniens, s’appellent toujours entre eux les Hays.
L’Arménie fut la plus petite des 15 républiques de l’URSS et n’occupe plus aujourd’hui qu’une faible partie de l’Arménie historique. Les Arméniens vécurent une histoire mouvementée, parsemée
d’invasions, de destructions et de massacres. Mais l’opiniâtreté de ce peuple, accroché à sa terre, malgré les conditions ingrates d’une région montagneuse très accidentée, chaude et humide à
l’est, très sèche au-delà du lac Sevan (1.300 km’) jusqu’au pied de l’Ararat (5.156 m, en Turquie), lui a permis de conserver intactes sa culture et sa foi. (source : www.netarmenie.com)
De par sa situation géographique et son histoire, l’Arménie possède une cuisine riche,
proche des cuisines turque et grecque. J’ai essayé de trouver un plat typiquement arménien, que l’on ne retrouve pas forcément dans d’autres pays, et je me suis décidée pour l’anoush
abour.
En Arménie, Noël est célébré le 6 janvier. Le soir de Noël, la tradition veut que
toutes les lumières soient éteintes pour la prière, puis rallumées pour le repas, où l’on sert l’anoush abour.
ANOUSH ABOUR
50 g d’orge perlé
700 ml d’eau
50 g de sucre
75 g d’abricots secs coupés en dés
75 g de raisins secs blonds (je n’avais que des sultanines)
1 c à s d’eau de rose
Amandes ou pistaches pour décorer (falcutatif)
Mettre l’orge perlé dans une casserole et couvrir avec l’eau. Laisser tremper pendant 12 heures.
Faire cuire l’orge à feu doux pendant 1h30 à 2h, jusqu’à obtention d’une consistance de porridge. Au besoin rajouter
de l’eau (j’en ai rajouté environ 250 ml).
Ajouter ensuite le sucre et les fruits secs, remettre sur feu doux pendant une demi-heure en remuant régulièrement
(attention, ça attache). Ajouter l’eau de rose.
Servir tiède ou froid en décorant d’amandes ou de pistaches.
La recette de base ne prévoit que des raisins et des abricots secs, j’ai rajouté des cerises séchées, apportant une
pointe d’acidité …
La consistance de l’orge perlé reste assez ferme malgré la longue cuisson et l’ensemble est un peu collant. J’aurais
peut-être dû laisser un peu plus de liquide car l’orge continue de l’absorber en refroidissant. Un peu « mastoque » pour un dessert, mais en petit déjeuner, pourquoi pas
?
Eau de rose et pistache ça sonne très bon tout ça 😀
ben voilà un joli voyage !
Merci pour ce voyage, je ne connaissais pas la cusiine d’Armenie, c’est une bonne découverte!
C’est vrai que je vois très bien cette recette pour un petit déjeuner destiné à affronter le froid et le blizzard. Merci.
Hummmm mes papilles sont toutes en éveil!!!
eau de rose cela doit sentir bon.. c’est sympa de tester une recette dont on ne sait même pas quel gout elle aura au final !
beaucoup de douceur dans cette recette!
je retiens les conseils de la conclusion , je pense que je vais aimer ce dessert à l’eau de rose ! j’adore !
bravo et merci pour cette recette inconnue pour moi à bientôt
et ben, tu voyages beucoup en ce moment, moi, je me découvre l’asie via les produits du magasin. On va bientôt avoir des sobas
une belle recette qui me ramène a mon dernier billet , j’adore l’orge perlée
garance