[Bilan 2017] Une année pour ralentir

[Bilan 2017] Une année pour ralentir

J’ai hésité un bon moment avant de publier cet article bilan 2017.

Est-ce qu’un résumé d’une année de ma vie a suffisamment d’intérêt pour que je t’en écrive des tartines ? Je n’en suis pas certaine.

Mais l’année qui vient de s’écouler a été pour moi une année de transition, une année au cours de laquelle j’ai eu le réel sentiment de me réapproprier ma vie, et j’ai pensé que ça valait peut-être le coup de t’en parler finalement.

Peut-être que toi aussi tu as vécu (ou vis) une de ces périodes où tu ne te sens plus à ta place, ces moments où tu te retrouves coincée entre tes doutes, tes envies, tes peurs, tes rêves, tes besoins… L’année 2016 a été de ces moments-là pour moi. Et à la fin de l’année, je décidais qu’il fallait que ça change !

En 2016 donc, j’étais community manager / social media manager dans une agence digitale. Je m’occupais des réseaux sociaux de gros clients, en télétravail depuis la maison, j’enchaînais les stratégies, les plannings, les briefs, les mails, les calls, les mails de débrief de call… et je m’ennuyais. Je m’ennuyais tellement.

Ce travail, cette agence, je les avais pourtant adorés. Vraiment. L’esprit unique de cette équipe, les challenges à relever, la richesse et la diversité de tous les aspects de ma mission… Tout était tellement stimulant. Mon portefeuille de clients était assez éloigné de mes centres d’intérêts et convictions personnels mais notre façon de travailler était tellement enrichissante que je passais outre. De toute façon, si on continuait à tout déchirer comme ça, les clients continueraient à affluer et, un jour ou l’autre, mon client rêvé arriverait.

L’agence a continué à tout déchirer, puis a fusionné avec une plus grosse agence, et moi, j’ai perdu l’étincelle.

Petit à petit, j’ai eu le sentiment que l’esprit, l’âme, de notre petite agence se diluait dans ce grand bain. Mon job s’est réduit à produire des stratégies, des plannings, des reportings. Toute la liberté créative et organisationnelle dont je jouissais n’existait plus. La partie créative était réservée aux DA surbookés, moi, je faisais des briefs, mais je ne mettais plus la main à la pâte et ça me manquait. Désormais, il fallait être joignable au téléphone de 9h à 19h, et si moi, je préférais commencer tôt pour finir plus tôt, ce n’était plus possible. Les clients qu’on m’attribuait me correspondaient de moins en moins. Et puis les stratégies, les plannings, les briefs, les mails, les calls, les mails de débrief de call… Je n’avais plus l’étincelle et ça se ressentait, je devais partir.

Les lecteurs de cet articles ont aussi lu :  Une rose pour Diane...

C’est ainsi que fin 2016, j’ai demandé une rupture conventionnelle pour partir vers une autre aventure.

La fête pouvait commencer !

J’avais besoin de revenir à quelque chose de créatif, j’avais besoin d’un projet à moi, j’allais donc créer l’entreprise qui me trottait dans la tête depuis un moment, j’allais créer tiDudi.

Mais pas question d’y aller tête dans guidon. Il fallait que je me souvienne du pourquoi. Pourquoi avais-je quitté mon job ? Qu’est-ce que je voulais ? Qu’est-ce que je ne voulais plus ? Où voulais-je aller ? À quel style de vie j’aspirais ?

RALENTIR

Retrouver du temps pour ma famille, pour mes enfants. Retrouver du temps pour moi.

En 2017, j’ai donc repris le temps d’un petit déjeuner au calme – et sans le stress qui précédait mes anciennes journées – en préparant tranquillement la journée qui commence : les impératifs du jour, mes taches professionnelles, le programme d’école à la maison de Pomponette, les différents besoins des filles et l’organisation de la maison, en essayant d’harmoniser le tout pour que la journée soit zen. On recommande souvent de préparer sa journée la veille mais moi je préfère le matin, ça me met dans le mood pour être efficace.

On a repris le temps de goûter et dîner en famille, à l’heure, avec des petits plats préparés ensemble et dégustés en papotant.

On a retrouvé le temps de faire des balades, de regarder des films, de faire des jeux de société, d’avancer sur des projets qui stagnaient…

L’année n’a pas été toute rose, comme tout le monde, on a eu des moments difficiles, mais cette fois, j’ai pu choisir de me mettre en pause pour m’occuper de l’important. Par exemple, quand Pomponette s’est fracturé une vertèbre en tombant dans l’escalier, j’ai pu lui consacrer le temps dont elle avait besoin, ça n’a pas de prix.

Bref, en 2016, j’étais à la maison mais pas vraiment là. En 2017, j’ai accordé le temps nécessaire à ce qui est nécessaire, et ça fait tellement de bien.

 

UN PROJET À MOI

J’avais tellement besoin de ça. Un projet professionnel rien qu’à moi.

Les lecteurs de cet articles ont aussi lu :  5 petits plaisirs quotidiens du travail à domicile

Définir les contours de ce qu’allait être mon entreprise, me projeter dans ce qu’elle serait dans 5 ans, imaginer la multitude de projets réalisables…

J’ai fait tout le contraire de ce que conseilleraient les serial entrepreneurs à la mode, je n’ai rien délégué. Je ne dis pas que je ne le ferais jamais mais là j’avais vraiment besoin de tout faire moi-même.

Évidemment, j’avance beaucoup moins vite que si j’avais une équipe sur le pont, mais j’apprécie tellement de manier chaque facette de mon projet.

Bien sûr, d’autres feraient sans doute mieux que moi, mais je mets tout mon coeur à l’ouvrage et j’espère qu’on le ressentira.

C’est sûr, j’aurais pu choisir plus simple comme projet que de créer des Escape Games à jouer à domicile mais c’est trop fun, quoi !

Raconter des histoires, inventer des énigmes, triturer les méninges de petites et grandes victimes, mouhahaha, j’adore ! 😀

Ceci dit, ça demande un minimum de formation, alors cette année 2017, j’ai englouti un nombre considérable de formations et de bouquins sur l’écriture de scénarios, l’illustration, le motion design et plein d’autres choses. C’était dense, c’était passionnant.

Bref, je m’éclate avec ce nouveau bébé, je lui accorde le temps qu’il faut et c’est tellement chouette !

 

MA LISTE DES 10 CHOSES À FAIRE AVANT 40 ANS

Fin 2016, juste après avoir décidé de quitter mon job, je te dressais la liste des 10 choses que j’aimerais faire avant d’avoir 40 ans.

Si on allait voir s’il a quelques cases à cocher ?

  1. Créer mon entreprise -> check !
    _
  2. Prendre le temps -> re-check ! Yeah !
    _
  3. Être libre de dire « Fais ta valise, on part ! » -> mi-check. Techniquement, je peux travailler de n’importe où, alors c’est possible, mais on ne l’a pas expérimenté cette année.
    _
  4. Faire un tour du monde -> pas encore mais je compte bien y arriver 🙂
    _
  5. Écrire un roman -> c’est en cours 🙂 J’avance doucement car mes autres projets passent en priorité mais j’avance, et j’adore mon histoire ! Ben quoi ? On écrit pour soi avant tout, non ? Donc, moi, c’est tout à fait le genre d’histoire que j’aimerais lire 😉
    _
  6. Développer ma fibre artistique -> on peut checker aussi, je n’ai pas commencé la guitare, mais niveau dessin et illustration, j’ai pas mal donné de ma personne cette année ^^
    _
  7. Parler Italien -> Si, parlo un po’ d’italiano ! Bon, un tout petit peu… Je prends quelques cours en ligne mais je ne suis pas très assidue.
    _
  8. Simplifier -> Ha oui, checkons ! On simplifie à tout va pas ici. Marie Kondo sors de ce corps !
    _
  9. Continuer le chemin vers un mode de vie plus sain, avec le moins d’impact possible sur la nature -> Double-check ! Je grapille les idées et mets en place régulièrement de nouvelles choses. On est clean, Baby !
    _
  10. Challenger mes limites physiques -> no comment. Oh c’est bon hein, on ne peut pas checker partout !
    _
Les lecteurs de cet articles ont aussi lu :  Je suis célèèèèèbreuuuuuu !

 

RETOUR AUX SOURCES

Revenir ici, sur Les petites chozes, plus souvent.

Fin 2016, j’ai eu envie de revenir écrire ici, après une longue absence.

J’étais motivée et pleine d’en train… et puis le doute m’a envahie.

J’avais été absente si longtemps. Beaucoup de blogs s’étaient créés entre temps, la « starification » des blogueuses – instragrammeuses – youtubeuses était passée par là. Je le sais bien, je l’ai vécu côté agence et marques, j’étais aux premières loges des premières opés de certaines ultra « influenceuses » d’aujourd’hui.

Revenir bloguer après une très longue pause équivaut à tout reprendre depuis le début. Qui allait me remarquer dans cet océan de contenus ? Et puis, il y a tellement de talent sur ces nouveaux blogs ! Je fais du caca, moi.

Alors, j’ai publié un p’tit truc par-ci par-là, sans trop de conviction, de toute façon, on ne me verrait pas.

Et puis, j’en ai eu marre de me sentir nasouille face aux photos hyper léchées, aux articles ultra documentés (c’est très bien, hein, ce n’est pas une critique, j’admire celles et ceux qui en font), j’ai eu envie de revenir à ce qui m’a donné envie de bloguer la première fois, en 2007, le PARTAGE simple et sans chichi !

M’en fous si mes photos sont moches, m’en fous si ma prose n’est ni profonde, ni éthérée, j’ai des choses à dire et à partager !

Sus aux complexes ! Haro sur le syndrôme de l’imposteur ! I’m back 😎

Donc, prépare-toi (ou désabonne-toi) parce que tu vas me revoir souvent par ici en 2018 !

 

Et pour toi, c’était comment 2017 ?

Et si on ne s’est pas encore vu, je te souhaite une f***ing belle année 2018 ! 💛

 

2 Commentaires
  1. Pour moi, 2017 c’était tranquille. C’est 2018 qui risque d’être compliqué. Cette année, je suis en première et c’est compliqué. Je bosse, je tente de suivre le rythme mais je n’y prend aucun plaisir. Je ne sais pas ce que je veux faire après le lycée alors je ne sais pas où trouver la motivation pour bosser. J’aimerais tellement pouvoir tout arrêter pendant au moins 1 ou 2 mois mais depuis la troisième on nous répète que « Cette année est une année décisive ! Bla bla bla».
    Je sais que c’est important mais moi, je m’ennuie. Je ne sais plus quoi faire.

    La fille qui veut changer le monde

    1. Je ne peux que te conseiller d’explorer toutes les possibilités et de choisir une orientation qui te convienne à TOI. Il existe plein de façons de changer le monde 😉 et on peut avoir plusieurs vies professionnelles, le plus important est trouver ce qui te donnera envie d’aller travailler, avec le sourire, tous les matins. Allez hop, une petite liste de tes passions, tes envies, tes valeurs, tout ce qui te met des petites paillettes dans les yeux quand tu y penses, ce sera une bonne base pour trouver un ou des métiers qui te motiveront 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.